2016
Le début de ma vie d’auteur
Étrangement, c’est souvent l’année 2015 que je garde en tête, peut-être parce que j’aime les paliers ronds. Mais en faisant le bilan de cette entrée, j’ai réalisé que c’était bien 2016 qui avait marqué le début de ma vie d’auteur. Durant ces 12 mois, romans, contrats et pages word se sont succédés.
2016 a marqué l’aboutissement de projets semés en amont, mais a également été le théâtre de nouvelles expériences.
Première aventure éditoriale :
La première partie de l’année 2016 fut consacrée à la préparation de la sortie d’Uneksa. J’ai découvert les corrections éditoriales, les communiqués de presse, j’ai travaillé sur la couverture du roman (puisque l’éditeur m’avait donné carte blanche), j’ai attendu avec impatience les premiers exemplaires. La « vie d’auteur » devenait tangible. Enfin.
Quand je dis vie d’auteur, je parle du plan créatif, et pas financier, même si, comme beaucoup, j’aimerais faire coïncider les deux.
Le 18 mars 2016, mon roman sort, et je reçois les premiers exemplaires papier. C’est le début d’une aventure belle et mouvementée. Le roman rencontre ses lecteurs et a même droit à une réimpression en septembre.
Avec Uneksa, je goute aux premières interviews, séances de dédicaces, aux premiers passages à la radio, et découvre la joie teintée d’appréhension de lire des chroniques de blogueurs et d’auteur.
Uneksa m’a donné l’élan. Il fut une consécration, mais pas une fin, juste un début.
Nouveau contrat :
En avril, j’ai reçu une proposition d’édition pour le roman Dark fantasy que j’avais soumis aux éditeurs en décembre dernier.Le contrat fut signé en juin, si ma mémoire est bonne, pour une publication début 2017 aux éditions Boz Dodor.
Un nouveau projet s’apprête donc à éclore, et j’avoue attendre avec impatience les premières corrections et les esquisses de couverture puisque cette fois-ci, ce n’est pas moi qui m’en charge.
Le projet d'écriture de 2016 :
Parallèlement à tout cela, j’ai continué d’écrire. En mai, j’ai commencé un roman contemporain sur le thème de la quête de soi, qui était à l’origine mon projet de fin d’année pour le Master création littéraire.Il fait partie de ces romans qui vous habitent et dans lesquels vous mettez toute l’énergie possible. Durant un peu plus de six mois, j’y ai travaillé sans relâche, chaque jour.
.En juillet, j’ai mis le point final à ce premier jet après avoir dû composer avec l’horreur de la perte de sauvegarde.
.En août, j’étoffais un peu l’ensemble et revoyais la structure.
.Fin septembre, j’achevais la première relecture personnelle avant de l’envoyer à des bêtas lecteurs
La correction du deuxième jet s’est étalée sur deux mois. Fin novembre, le manuscrit était prêt à être envoyé. Il s’est envolé vers les éditeurs début décembre, une fois l’impression et les lettres d’accompagnements bouclées.
S’en est suivi une période de plusieurs jours (je n’ose pas écrire semaines), de vide et de déprime. L’effet était proportionnel au temps que j’avais passé sur ce manuscrit. Je ne supportais pas de l’avoir terminé et me sentais totalement désœuvrée, incapable de faire autre chose avant les premiers retours.
Heureusement, l’envie d’écrire est revenue à quelques jours des fêtes (magie de Noël ?) et j’ai attaqué un roman d’aventure-fantasy-sous fond historique dont je ne vous dirai encore rien, car je ne sais pas encore avec certitude si je vais le poursuivre.
Pour l’instant, les débuts sont encore maladroits et difficiles, comme si je sortais d’une mauvaise grippe, mais j’ai bon espoir d’arriver à retrouver le rythme.
Le blog et le reste....
Enfin, 2016 fut l’année ou ce blog a vraiment pris son envol. Je m’y suis investie régulièrement, et grâce à lui j’ai fait de très belles rencontres, notamment par les sections chroniques et mots d’auteur.J'ai également pu m'investir dans des associations littéraires, (Génération écriture ; L'Imaginarium), animer des ateliers d'écriture, rencontrer des auteurs, travailler en temps que rédactrice et correspondante de presse, tant de choses que je n'aurais pas cru arriver si vite !
Ce bilan fut long à écrire et à mettre en page, mais il résume bien les choses. Pour moi, le passage à 2017 ne marque pas la fin d’une étape, mais plutôt une continuité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire