dimanche 17 juillet 2016

Passage à la radio - Retour d'expérience

Live des "Jeudi Tout" à Contact FN
Quand j’étais petite, je m’imaginais parler un jour à la radio de mes livres. Plus tard, j’ai davantage pensé à la création qu’à la promotion, même si l’un entraine l’autre. 
Et puis, un jour, ce n’est pas une, mais deux radios qui m’ont contacté pour participer à leur émission, la première en direct, la seconde en différé. J’ai pris quelques secondes pour mesurer les propositions, puis j’ai accepté avec une joie que je ne soupçonnais pas.

C’était une toute nouvelle expérience pour moi, même si j’avais déjà présenté mon parcours devant un public à l’occasion de ma séance de dédicace. J’ai cherché divers conseils d’auteurs sur le net, pour savoir à quoi m’attendre, sans trouver ce que je cherchais. Voici donc pour moi l’occasion de vous apporter mon témoignage. 

Savoir se renseigner

Lorsque l’on est invité quelque part, c’est quand même mieux de ne pas débarquer les mains dans les poches. La première chose que j’ai faite fut donc de me renseigner sur les deux radios en question. La première, contact FM, me recevait dans le cadre des "Jeudi Tout", qui consistait en une discussion entre plusieurs artistes. Il me fallait donc me préparer à me présenter de façon succincte et écouter les autres, échanger avec eux. 

La seconde, RCF, me proposait d’enregistrer une émission « Rue des arts » pour présenter mon parcours et mon roman, en répondant aux questions de l’animatrice qui avait lu Uneksa. Les deux émissions avaient donc des visées différentes.


PRÉPARATION 

. Réfléchir à une façon claire de présenter son parcours
. Être capable de résumer son livre sans répéter par cœur la 4eme de couverture (autrement, cela n’a que peu d’intérêt)
. Être spontané, inutile de débiter les mêmes réponses mots pour mots
. Songer en amont aux questions que l’on va vous poser, si l’on vous demande par exemple l’origine du roman, sachez en substance de quoi il s’agit pour éviter les trop longs silences.

La frontière est mince entre trop et pas assez, mais sachez toutefois qu’à la radio, les « aléas du direct » existent, ne vous laissez pas tétaniser par l’angoisse, d’autant plus que l’animateur sera là pour vous mettre à l’aise et vous aiguiller. 

Passage à Contact FM : 

Mon baptême de radio s’est fait à Contact FM. Lorsque je suis arrivée, les autres invités étaient installés autour d’une grande table en demi-cercle. Derrière celle-ci, l’animateur s’occupait des réglages sur ses écrans. J’ai pris place devant un gros micro en mousse assez intimidant, et ai posé le casque sur mes oreilles. Dans celui-ci nous parvenaient les retours lorsque quelqu’un parlait. La première difficulté fut donc de m’exprimer en entendant ma propre voix, puis de parler en restant proche (mais pas trop) du micro. Une fois passé le temps d’adaptation, j’ai laissé la passion m’entrainer et ai trouvé mes mots sans difficulté. L’animateur arrivait à faire rebondir la discussion d’un invité à l’autre (réalisateur, troupe de théâtre, et auteur donc) tout en ménageant des pauses musicales bienvenues. Il posait également des questions plus précises à chacun, l’occasion pour moi d’expliquer mes méthodes d’écriture, l’importance de la vie quotidienne dans l’inspiration, ou encore la façon dont je rendais un personnage cohérent.

Ce fut un échange très enrichissant qui m’a permis de découvrir des choses nouvelles et de voir que toutes ces passions, si différentes, se rejoignaient finalement.

Passage à RCF : 

Cette deuxième expérience radio fut  tout aussi intéressante. Cette fois-ci, j’étais seule dans une pièce face à l’animatrice qui allait me poser des questions. Se retrouver seule sur le devant de la scène entraine des sensations bien différentes. Malgré tout, je fus moins tendue qu’à Contact FM, sans doute parce que je savais en quoi cela consistait et que l’émission n’était pas en direct (diffusion en septembre prochain). Derrière la vitre, on nous fit signe de nous mettre en place, et l’enregistrement put commencer. Pendant une discussion d’une vingtaine de minutes, j’ai présenté mon parcours, l’origine de mon roman, les étapes d’écriture de celui-ci, mais également ma quête éditoriale et ma maison d’édition. J’ai répondu ensuite à des questions plus précises sur la façon dont était traité l’onirisme dans l’histoire, l’importance de cette thématique, et les difficultés pour une jeune auteure de se faire une place dans le monde de l’édition.
Cette entrevue s’est achevée sourire aux lèvres, après une photo et un petit mot dans le livre d’or.

*
Malgré l'appréhension, ces deux expériences furent grisantes et j’ai hâté de recommencer. Je n'ai plus qu'une chose à vous dire, si vous en avez l’occasion, lancez-vous ! Qu’importe la timidité, plus vous parlerez, plus l’expérience sera aisée. Je posterai ici les liens d’écoute dès qu’ils seront disponibles.

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