mercredi 23 mars 2016

Uneksa : de l'écriture à la publication

Vous l’avez sans doute remarqué, un nouveau volet du blog est apparu avec la sortie de mon roman, Uneksa. C’est pour moi l’occasion de vous parler un peu plus de ce projet, de son origine et son évolution. Dans la prochaine note, je vous tiendrai au courant des nouveautés et des articles à venir sur le blog puisque cette sortie a quelque peu bouleversé mon planning.




Origine et évolution du projet

J’ai eu les premières idées de cette histoire en m’interrogeant sur le personnage d’Antoine, qui représentait un écrivain raté. Je voulais au départ aborder la question de la place qu’on peut laisser à nos rêves dans une réalité toujours plus dure et terre à terre. Ce n’était à l’origine qu’une simple nouvelle. Pendant près d’une année, j’ai laissé les idées murir et se développer. Puis, à l’occasion de mon premier Nanowrimo en Novembre 2013, je me suis lancée dans l’écriture. La rédaction du premier jet, très intense, s’est faite en un mois à peine. Peu de temps après, j’ai rencontré les Indés de l’imaginaire et leur ai présenté mon projet. Les retours étaient enthousiastes, ils trouvaient le style maitrisé et l’histoire originale ce qui m’a encouragé même s’ils n’ont pas donné suite. J’ai ensuite passé près de six mois à corriger et réécrire (et bien sûr à m’arracher les cheveux sur la temporalité des trois récits entrecroisés qui composent cette histoire.) En parallèle, j’ai fait énormément de recherches sur le monde de l’édition et j’ai établi une liste des maisons à cibler avant de préparer mes envois et mes lettres d’accompagnements. En juin 2014 je cliquais, le cœur serré, sur « envoyer » et laissais mes manuscrits s’envoler vers les maisons d’édition. En juillet 2015 alors que j’étais en vacances j’ai reçu un mail de mon éditeur me disant que j’aurai une réponse prochainement. Cela relança l’espoir. Un mois plus tard, il m’annonça son désir de m’éditer et m’envoya en même temps un contrat type. Après étude de celui-ci, je renvoyais mon exemplaire signé en septembre 2015. En janvier, les corrections éditoriales commencèrent et tout s’enchaina assez rapidement.


L'aboutissement du parcours éditorial

J’ai reçu hier matin mes exemplaires d’Uneksa. Autant vous dire que j’avais la main qui tremblait en ouvrant le carton, et que la joie et une certaine fierté m’ont saisi en lorsque j’ai tenu mon roman pour la première fois. Même si ce n’est pas le premier roman que j’écris, c’est avec celui-ci que je me suis lancée dans l’aventure éditoriale et ai signé mon premier contrat. Pourquoi Uneksa en particulier, me direz-vous ? Parce qu’il marque une étape bien particulière dans ma vie et dans mon rapport à l’écriture. J’ai commencé à écrire très jeune. À six ans, je griffonnais déjà des histoires sur un cahier de brouillon. À huit ans je finissais ma première nouvelle. À dix ans je tapais sur un vieil ordinateur qui faisait office de machine à écrire. S’en est suivi un long journal intime (avoisinant aujourd’hui les six cents pages), des textes, des poèmes. C’est au collège, à 14 et 15 ans que j’ai écrit mes deux premiers romans de fantasy. Puis des coups durs de l’existence m’ont éloigné de l’écriture, pour ne griffonner plus que des récits de pensées qui me servaient d’exutoire. Pourtant, je n’ai jamais pu me détacher totalement de cette passion. Et quand la période est devenue plus clémente, j’ai décidé de me lancer dans un long projet, Uneksa. Et c’est avec ce roman que j’ai réalisé l’importance qu’avait l’écriture pour moi. J’ai donc laissé à ma passion la place qu’elle méritait. Je me suis engagée dans des études de lettres, j’ai continué à écrire, j’ai tenté l’édition. Uneksa symbolise pour moi cette prise de conscience, ce premier pas à la fois vers mon rêve d’enfant, mais également vers mon ambition, vivre en étant entourée des mots.

Présentation de mon roman sur le site de l’éditeur :

Uneksa est plus qu’un roman de science-fiction. Par son style lyrique, doux et poétique qui s’accorde au thème de l’onirisme, Laura Ferret-Rincon nous invite à la contemplation. Au fil des pages, le lecteur est plongé inconsciemment dans l’histoire, comme le dormeur dans son rêve. Par le talent de l’auteur, il s’éveille ensuite au cœur de cette intrigue, suivant un rythme allant crescendo qui nous entraîne jusqu’à la dernière page.

Au travers des destins entremêlés d’Antoine, Loreleï et Gabriel, liés par la perte, l’auteur propose une interrogation sur la place et l’importance des rêves dans la réalité, ici représentée par l’entreprise commerciale Uneksa. En outre, dans ce roman, les personnages, leurs émotions et leur évolution prennent une importante capitale.

Résumé :

En 2030, Antoine, un homme d’une trentaine d’années est embauché par l’entreprise Uneksa. Celle-ci est spécialisée dans le commerce et la matérialisation de rêve qu’elle stocke dans des cuves avant de les revendre au plus offrant. Pour Antoine, qui travaille en tant que contrôleur de flux, la routine se met doucement en place. Mais un jour, l’employé tombe sur un carnet où sont griffonnés des poèmes et des extraits de journal intime. Touché par la plume de cet auteur anonyme, Antoine décide de mener son enquête afin de rendre ce carnet à son propriétaire. Cette initiative l’amènera à découvrir l’histoire de Loreleï Van Briosi. C’est en cherchant à en connaître plus à son sujet qu’il scellera son propre destin, franchissant la ligne ténue séparant rêve et réalité.

Et maintenant ? 


Avec mon éditeur, je me consacre en ce moment à la promotion du roman. Des chroniques, interviews et articles seront bientôt relayées sur ce blog ! Restez-connectés !


Où se procurer Uneksa ?


.Site de l'éditeur Hugues Facorat Edition
    (possibilité d'avoir une dédicace en l'indiquant dans la case "instruction spéciale" lors de la commande)
   .En commande dans les librairies (Dillicom, Electre)
   . Sur Amazon, Fnac
   .Vous pouvez également me contacter si vous souhaitez un exemplaire

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