mardi 29 décembre 2015

Quelques habitudes d'écriture


Voici donc le retour des articles hors série, avec pour thème quelques habitudes d’écriture. J’avais envie de proposer quelque chose de léger, d’amusant, avant les deux gros articles qui vont paraître en janvier.
La dernière fois, je vous avais parlé des choses que l'on entend lorsque le reste du monde se rend compte que l’on a des tendances de scribouillard, cette fois-ci, je vais essayer de décortiquer quelques petites manies/habitudes/travers (rayez la mention inutile) que l’on peut attraper en écrivant. 


Avoir une vie sociale, c’est bien. Mais parfois, une grotte équipée de wifi, avec du calme et de la solitude paraît tellement plus indiqué pour finir ce fichu chapitre. 




Impossible d’ouvrir un livre sans traquer les fautes, les répétitions, et les incohérences. Fini les moments de lectures en paix. Heureusement, c’est quand même bien pratique pour chroniquer des romans. 




Certaines traductions de livre anglais me rendent folle... Parfois, ils oublient la notion de synonyme, allant jusqu’à écrire quatre fois ou plus le nom d'un personnage ou un même mot dans un paragraphe de cinq lignes… Sérieusement… les gars ? 



 
Cet instant où vous lisez votre auteur préféré et où le moment d’admiration intense se solde par un « bouhouhou je suis troooop nulle il écrit tellement bien… » 




Lorsque je suis emportée dans un texte, je peux soudain me mettre à déclamer tout haut ce que j’écris, à rougir, m’emporter, et ce que je sois seule où pas… 




Voir un mail s’afficher avec pour objet « soumission roman » peut entrainer des crises cardiaques fulgurantes… Si, si. Mais rassurez-vous, on s’en remet. Après ma 25eme je suis toujours en vie.




J’ai la malheureuse habitude de dévisager toutes les personnes qui passent sous mes yeux, à l’affut d’une description sympathique à faire… Et si cela vous arrive, tâchez tout de même de ne pas fixer les gens trop longtemps, en particulier si la personne a un GROS bouton sur le visage. 




Je dois me mordre la langue pour ne pas sauter sur le premier venu qui prononce le mot « roman » ou « écriture » et lui parler le saouler pendant des heures. Je suis intarissable sur ma passion, elle est sans limite… Ce qui n’est pas le cas de la capacité d’écoute de mes interlocuteurs.



J'espère que ce petit article vous aura plu. Je pense en refaire plusieurs. 
Bien entendu, je me suis basée sur mon expérience personnelle... Mais avouez le.... Je ne suis pas la seule ;)


7 commentaires:

  1. Ah, ah, ah, je me reconnais bien dans cet article. Sauf que la pudeur me retient de parler de mon premier roman comme je le voudrais ! Je ne me sens pas encore écrivain ! Quant à traquer les fautes, j'ai aussi ce défaut (y compris dans les courriers reçus !)
    Bonnes fêtes de fin d'année.
    Amicalement

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    1. J'ai moi aussi une certaine pudeur quand il s'agit de parler de mon roman. L'écriture en général ça va, mais quand on aborde la question "je vais être publiée" c'est de suite plus délicat.
      Bonnes fêtes également, :)
      Et bonne continuation !

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  2. Cet instant où vous lisez votre auteur préféré et où le moment d’admiration intense se solde par un « bouhouhou je suis troooop nulle il écrit tellement bien… »


    ça c'est dur... Mieux vaut ne pas lire de truc trop bien quand on est en mode écriture... et comme on est souvent en mode écriture...

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    1. Haha tu as raison, mais avec mes études je ne peux pas me permettre de ne pas lire. Puis j'aime trop ça aussi. Même si certaines lectures me font l'effet inverse "quoi, mais comment ça a été publié ça ?" et me dire que j'ai une chance !
      Bonne journée :)

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  3. Ah oui traquer les fautes etc lors de ses lectures, c'est rageant, car ça casse le rythme. J'ai la fâcheuse tendance à reprendre les fautes même devant la tv, à voix haute, c'est plus fort que moi, c'est comme un réflexe, ce qui énerve pas mal mon entourage ^^

    Ahah je dévisage pas mal les gens aussi, des fois je les prends même en photo discrètement ^^ quand quelqu'un est avec moi, c'est facile, on fait semblant de se prendre en photo et en réalité je zoome pour la personne qui m'inspire un perso ^^ ça m'est arrivé avec une stagiaire chez le coiffeur il y a quelques jours, c'était du sport d'avoir une photo d'elle sans le sèche cheveux devant le visage ^^

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    2. Ah je comprends pour le réflexe ! Après, c'est peut être aussi la méthode qui te convient le mieux de reprendre au fil du texte.
      Je n'aurais pas oser prendre des photos, mais au moins c'est efficace ! ^^

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