vendredi 25 septembre 2015

La signature d'un contrat d'édition !

Ma recherche d'éditeur : Presque suite et fin  !

Cela fait longtemps que je voulais vous écrire cet article, partager mon aventure éditoriale et son dénouement heureux. Si j’ai tant tâtonné pour trouver mes mots c’est parce que je ne savais pas comment retranscrire tout ceci au mieux. En un an, il y a eu de longs moments d’attentes, de nombreux refus types, des périodes de démotivations aussi et puis, d’un coup, tout s’est accéléré. 

En Août 2015 j’ai reçu ma première réponse positive et ai renvoyé le contrat signé quelques semaines plus tard. Mais entre la joie de l’acceptation, la crainte que tout ceci soit trop beau pour être vrai, et la signature… Bien du chemin a été parcouru.
Dans un vieil article, je vous parlais des débuts de mes recherches éditoriales, de mes mésaventures, de mes doutes, de ma rage de vaincre. Par la suite, je vous ai raconté ma première puis seconde rencontre avec des éditeurs. Ici je vais me concentrer sur la signature du contrat. Si le bilan de mes recherches vous intéresse, vous pouvez également consulter mon journal de bord sur le forum Jeunes Écrivains où je relate toute l’aventure, les réponses reçues, les délais d’attente…

Juillet 2015 : Alors que j’étais en vacances, un éditeur que j’avais contacté un an plus tôt lors de ma première salve d’envois m’a recontacté en me disant que j’aurai une réponse définitive sur mon roman dans la semaine suivante. À ce moment-là, j’étais parvenue à prendre de la distance avec mes recherches éditoriales, à ne plus rien attendre. Pourtant ce message a relancé l’espoir et une part de moi s’est très vite dit que s’il me recontactait après tant de temps, cela ne pouvait-être que bon signe. Toutefois, je tâchais de ne pas me faire d’idée pour me prévenir de toute déception. Une semaine après, je reçus un nouveau mail. Il avait aimé mon écriture et souhaitait revenir vers moi pour en discuter. Cette fois-ci, l’impatience se fit sentir et l’envie d’avoir une réponse était de plus en plus présente.

Un mois passa, je préparais mon voyage à Paris, en me disant que peut-être j’aurai une bonne nouvelle là-bas. Et puis, un beau matin, alors que je me réveillais dans mon hôtel, je me suis connectée à tout hasard à mes mails. Je vis alors la réponse que j’attendais. Malgré les précautions prises pour ne rien espérer, pour ne pas me faire d’illusions, mon cœur s’est mis à battre la chamade, je suis sortie de mon lit… et une manipulation malheureuse a manqué de supprimer le message. Après une heure de recherche dans les tréfonds de ma boite mail, je suis parvenue à l’ouvrir pour voir une réponse positive ! J’ai été submergée par la joie, par la stupeur aussi. J’ai décidé de ne rien dire avant que cela soit sûr, afin d’éviter de trop brusques élans d’enthousiasmes. Finalement, j’ai partagé la bonne nouvelle sur le forum Jeunes Écrivains ce qui m’a permis de recevoir alors quantité de félicitations, de conseils, de messages bienveillants qui m’aidèrent à y voir plus clair. J’ai passé les deux semaines suivantes à réfléchir, à me renseigner, car d’autres maisons étaient intéressées par le roman. Puis, j’en suis venue à cette heureuse constatation : le contrat est clair, honnête, il y a seulement quelques points à ajouter, mais tout ce qui y est noté me convient déjà. Alors, j’ai fait part de mes remarques à l’éditeur qui devait m’envoyer le contrat définitif. Passe une semaine puis deux, qui me plongent à la limite de l’apoplexie. Devoir attendre lorsque l’on est si près de signer relève de la torture. Moi qui ai durant les phases de recherches toujours su garder mon sang-froid, j’ai eu à cet instant plus en plus de mal à modérer mon enthousiasme. 

Quand l’éditeur m’a recontacté, nous avons eu un long entretien téléphonique durant lequel j’ai pu lui poser mes questions et où il m’a parlé du roman, ainsi que du fonctionnement de sa maison. Satisfaite par cette nouvelle prise de contact, j’ai enfin pu confirmer mon intention de signer. Dès cet instant, je me suis sentie soulagée et l’idée de cette aventure éditoriale a enfin pris corps dans mon esprit. Quelques jours plus tard, voilà qu’arrivait par mail le contrat tant attendu. J’ai étudié attentivement cette nouvelle version du contrat. On a beau être heureux d’obtenir une réponse positive, se dire que c’est une chance, il ne faut pas en oublier que cela reste un engagement dont il vaut mieux comprendre les termes sous peine de faire de mauvaises expériences. Quand enfin je me suis assurée que le contrat me convenait, j’ai enfin pu à la satisfaction de pouvoir le signer. Là encore, l’opération ne se fit pas sans stress, dans ces instants, quand la joie et l’appréhension sont grandes, on doute de tout, même de savoir écrire droit et signer convenablement. Une fois ma patte apposée en bas de page je me suis hâtée de le renvoyer par la poste pour ne pas faire trainer inutilement les choses. J’ai eu confirmation par le suivi que le facteur n’avait commis aucune maladresse, mais j’attends encore la réponse de l’éditeur pour souffler pleinement.


Voilà... Je vous tiendrai au courant de la suite des évènements, en espérant que tout se passera bien. Je suis heureuse d’avoir pu partager tout ceci avec vous, et de pouvoir vous confirmer que ce que je vous racontais depuis le début sur le travail et la persévérance n’était pas des bêtises… 

Laura

2 commentaires:

  1. Félicitations!

    C'est un super départ si déjà la communication passe bien et que le contrat est honnête. Ce doit être super encourageant!

    Bonne chance pour la suite.

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    1. Oui en effet, d'ailleurs aujourd'hui il m'a recontacté pour me confirmer la réception du contrat et le fait que les corrections éditoriales avaient commencé. Il va me falloir modérer mon impatience. Merci d'être passé Dorian :)

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